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Fly North !

Et de trois !

La pause à Kristiansand aura été courte ; juste le temps nécessaire pour refaire le plein, manger quelque chose, acheter 2-3 souvenirs et déposer le plan de vol.

Nous redécollons en début d'après midi en direction du Danemark, troisième pays composant la Scandinavie, pour rejoindre l'aéroport de Copenhague Roskilde, qui accueille le trafic d'aviation générale de la capitale danoise.

Le survol maritime entre la Norvège et le Danemark n'est pas très long et me rappelle la liaison Hirtshals - Kristiansand du ferry de Color Line lorsque l'on est venu est Norvège en voiture quelques années plus tôt.

Vu du ciel, on ne sait pas bien si la partie du pays que l'on survole est attachée au continent ou est une île ou une presqu'île. L'eau est très présente et l'on voit les bateaux pénétrer par les embouchures et s'enfoncer dans les terres.

L'information de vol est gérée par Copenhagen information en relai de fréquences d'informations locales gérées par les approches des aéroports. C'est un peu différent de ce que nous avions connu dans les autres pays traversés.

L'arrivée sur le terrain de Roskilde se fait sans difficulté particulière, sauf qu'encore une fois je dis Left en pensant Right, ce qui me vaut une remarque du contrôleur qui me rappelle que c'est un circuit main droite...

Roskilde est un beau terrain avec deux pistes croisées en asphalte. Pour nous aujourd'hui, ce sera la 21. L'aéroport est organisé pour l'accueil de l'aviation générale (surtout la plus grosse que la nôtre...) et un Monsieur est présent pour nous conseiller sur le transport et le logement lors de notre séjour.

Nous resterons deux nuits à Copenhague pour un retour lundi à Strasbourg, comme nous l'avions prévu initialement. Nous prenons un taxi pour la gare de Roskilde où le train nous emmène en un peu plus de trente minutes à la station d'Osterport face à laquelle se trouve l'hôtel que nous a réservé la personne du Handling.

Une fois installés, nous allons dîner dans un restaurant que Christophe a repéré sur Internet ; le PLUTO. L'ambiance est y est très bonne et la carte composée de pleins de petits plats, un peu façon Tapas mais en plus élaboré et dans une cuisine très fine. Indéniablement une adresse à retenir !

La journée d'aujourd'hui (puisque j'ai maintenant rattrapé mon retard...) a été consacrée à la découverte de Copenhague en vélo. Je n'ai malheureusement pas déclenché ma montre pour noter les kilomètres mais nous en avons faits pas mal.

Heureusement que sur le chemin, nous nous sommes arrêtés pour prendre un Brunch dans un restaurant situé sur les quais de Christianshavn : le TOLDBODEN ; encore une adresse à noter.

Copenhague, comme ses deux homologues capitales scandinaves, est une très belle ville dans laquelle la qualité de vie apparaît comme assez exceptionnelle, de ce que l'on peut l'imaginer en quelques heures.

Notre circuit cycliste nous a ammené d'Osterport où se trouve notre hôtel à Christianhavn, Christiania ( la ville libre dont je reparlerai), le centre ville, Vesterbro, Frederiksberg... et retour ! Nous avons profit du passage dans le quartier de Frederksberg pour aller voir le siège et la brasserie historique du groupe Carlsberg ; un chouette lieu dans un quartier en profonde mutation.

J'ai oublié, dans ma rapide comparaison des capitales, de mentionner ce point. Copenhague est, comme les autres, surtout Oslo de ce que l'on en a vu, en pleins travaux pour moderniser certains quartiers et créer de nouvelles infrastructures.

Côté vélo, la ville est faite pour : chaque route a deux chaque côté des pistes cyclables (presque comme des voies de bus) et des feux spécifiques. La circulation est y simple et les pistes cyclables sont toutes signalées avec des panneaux directionnels qui permettent de s'orienter.

Pour revenir sur Christiania, puisque je l'ai évoqué, nous avons fait un tour dans cette ville libre autogérée depuis 1971. Le côté squat est assez visible même si mes lectures ultérieures m'ont permis de découvrir que les 600 à 1000 habitants (en fonction des sites consultés) sont structurés pour en assurer la gestion et les finances. Il y a des points positifs, comme la proximité à la nature ou le fait que ce lieu semble propice à l'accueil d'artistes.... mais je conserverai l'image de Pusher Street où les locaux se mènent au dealers pour proposer sur des dizaines de stand de la résine ou des feuilles de canaris à qui veut les acheter. Et s'il n'y a pas d'autorité, en tout cas il semble y en avoir quand on passe au milieu de tous les guetteurs assurant la surveillance de ce "business". Bref, pas le souvenir que je souhaite garder de Copenhague et pas le lieu où j'emmènerai mes enfants...

Nous sommes arrivés à la dernière soirée, avec un repas dans un restaurant très ancien de Copenhague dont la décoration à elle seule est sans doute un élément du patrimoine culturel de cette ville. La navigation pour le vol de demain qui nous ramène à Strasbourg est prête et je suis à jour sur le Blog !

A demain pour la dernière étape de cette virée et quelques chiffres clés !!

Et de trois !
Et de trois !
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Et de trois !
Et de trois !
Et de trois !
Et de trois !
Et de trois !
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Et de trois !
Et de trois !
Et de trois !
Et de trois !
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Et de trois !
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Et de trois !
Et de trois !
Et de trois !
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